Cathy Pill, née en Belgique, a achevé ses études à l’E.N.S.A.V. de La Cambre et a travaillé en tant que designer pour A.F. Vandervorst et Vivienne Westwood.
Parcours
Après avoir remporté une pléiade de prix, dont, en 2003, la Collection de l’Année au concours It’s-Two à Trieste, en 2005 deux prix de la Fondation Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent et de la maison de Mode Yves Saint-Laurent aux concours Andam en France, le prix Fabio Inghirami en Italie et le prix Modo Bruxellae en Belgique, Cathy Pill a lancé sa première collection de prêt-à-porter pendant la Semaine de la Mode à Paris en octobre 2005.
Sa première collection de printemps-été 2006, intitulée Blink, a réuni des modèles inspirés de l’Art Nouveau, avec des formes légères et resserrées, et des motifs floraux.
La collection a été présentée dans la section Les Arts Décoratifs du Louvre et a suscité tout de suite l’intérêt de la presse internationale, dont The Herald Tribune, Le Monde et Vogue’s Style.com.
Après seulement quelques collections, le label Cathy Pill peut être trouvé en Australie, en Autriche, en Belgique, au Canada, en France, à Hong Kong, au Japon, au Koweït, en Espagne et en Arabie saoudite. La presse du monde entier publie des articles sur le designer.
En outre, Cathy Pill effectue du conseil pour d’autres maisons de mode et a créé des costumes pour l’opéra Frühlings Erwachen au Théâtre Royal de La Monnaie.
Les collections de Cathy Pill se distinguent par l’utilisation habile des tissus imprimés et des formes, en créant ainsi des silhouettes modernes et féminines.
Observant des motifs graphiques compliqués, inspirés de l’architecture Art Nouveau de son pays natal, Cathy Pill a prouvé son talent en gagnant une foule de prix et de consécrations depuis l’obtention de son diplôme à la Cambre Mode(s). (Suzy Menkes - International Herald Tribune)
"Sans bande-son rock, Cathy Pill a présenté dix-huit modèles statiques à couper le souffle dans le hall de l'Union centrale des arts décoratifs. A 24 ans, cette jeune Belge réussit à surprendre par la coupe de ses robes (un mouvement rond ou ovale du tissu qui fait naître des femmes fleurs) et ses imprimés : vitraux années 1920 ou arabesques de papier peint, déformé, photocopié en noir et blanc, pour des motifs postmodernes qui la placent parmi les espoirs prometteurs de la création." (Véronique Lorelle - Le Monde)
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