Ma Ke
“J’aime l’inutile, et je pense lui donner une valeur, qui ne réside pas dans l’objet lui-même mais dans l’utilisation qui en est faite, dans la personne qui l’utilise” se plait à dire la créatrice. Sa marque "Exception" est distribuée dans 60 points de vente en Chine, elle crée des costumes de scène, reçoit une multitude de prix, sa carrière s’envole. Trois axes principaux définissent son travail : La Nature, L’Homme et Le Temps. “Je veux rechercher l’essentiel de l’esprit humain au travers de ma création inutile”…
Son ouvrage “Point One” recense cet univers étrange et attirant.
Ma Ke est seulement découverte en France où elle présente ses collections sous forme de performances et où elle n’a pas encore ouvert de boutique.
Composés essentiellement de matériaux brutes évoquant le monde agraire (étoffes brutes, toiles de jute, lins, coton) ses vêtements présentent un aspect froissé, grossier, terreux. Principalement beige, gris souris, marron, les tissus sont troués et rapiécés, comme venus d’un autre âge. Les plis, le gonflement des étoffes figent les silhouettes dans un amas de matière qui évoque la lourdeur de la pierre et fixe les modèles dans le sol, dans la terre comme des Bing Ma Yong oubliés à travers les âges.
Les couleurs sont toujours terreuses mais les silhouettes s’avèrent plus fines, plus dynamiques et donc plus urbaines.
Shiatzy Chen
Shiatzy Chen est une maison de couture taïwanais, dont le fondateur est Wang Chen Tsai-Hsia (souvent désigné comme le Chanel de Taiwan), et est l'éponyme de sa marque de luxe. Elle est née en 1951 à Changhua , Taiwan et a fondé la compagnie en 1978. L'esprit de la marque pour Shiatzy Chen est "néo-chic chinois », ce qui transfère l'esthétique historiques chinoise dans le design de mode moderne. Shiatzy adopte l'esthétique chinoise en combinaison avec des coutures de l'Ouest et des techniques chinoise artisanales. Elle est connu pour les caractéristiques du design tirés de la culture chinoise tels que les colliers, boucles qipao nœuds, ou des modèles dans un peinture à l'encre chinoise.
Ji Wenbo
Zhao Bandi est un artiste contemporain chinois. Ses œuvres sont des photographies ou des montages photographiques reprenant souvent des paradigmes de la publicité et des outils de propagande publique chinois. On retrouve un personnage récurrent, le panda, au travers de ses œuvres.
C'est aussi un couturier chinois . Il est surnomé le panda en raison de la peluche qu'il porte en permanence autour du cou.
Qui Hao
Détendeur du Woolmark Prize 2008, distingué par le magazine Forbes comme la personnalité la plus influente de la mode chinoise en 2010, nominé pour le Breakthrough Designer Award au Fashion Awards par WGSN en 2011… Le styliste chinois Qiu Hao est sans conteste l’un des stylistes les plus talentueux du moment.
Méconnu du grand public français mais adulé par la presse et le monde de la mode, Qiu Hao est né en 1978 à Taicang (Chine). Après des études de design, il se lance dans le stylisme et connaît très vite le succès. Ses créations sont distribuées dans neuf boutiques à travers la Chine. Après cinq saisons, Qiu Hao ouvre sa propre boutique à Shanghai. En 2006, le Central Saint Martins de Londres accueille les collections du styliste. Les portes de la mode internationale s’ouvrent alors devant Qiu Hao. Vogue, Elle, l’Officiel, Harper’s Bazaar, The Wall Street Journal… Tous les grands journaux le demandent. Stockholm, Paris, Singapour, Sydney… Les Fashion Weeks du monde entier se l’arrachent.
La dernière collection de Qiu Hao nous impressionne par son style épuré et travaillé à l’extrême sans en avoir l’air. Les pièces enrobent les corps avec douceur mais structure. Les matières nobles subliment les manches et les capuches surdimensionnées. Ces cocons monochromatiques et minimalistes apparaissent comme des ovnis à l’heure où la mode manque parfois d’originalité.
Yiqing Yin
Élégance, beauté, délicatesse, évanescence… sont tant d’attributs dont on pourrait se servir pour décrire le travail de la créatrice Yiqing Yin. Depuis plusieurs saisons, cette jeune styliste nous surprend par ses créations semblant tout droit sortir d’un conte de fée moderne.
Est-ce dans son histoire que Yiqing Yin puise sa sensibilité ? A l’âge de 4 ans, la jeune femme quitte la Chine à la suite des événements de Tiananmen et devient réfugiée politique en France. Quelques 20 ans plus tard, Yiqing Yin sort diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Elle crée sa marque éponyme et c’est bientôt la consécration pour Yiqing Yin. Reportages dans Glamour, Vogue, Yiqing Yin fait parler d’elle et fait découvrir son univers unique et fascinant. Elle remporte le grand prix de la ville de Paris et le festival international de Hyères en 2010.
Depuis, sa technique est saluée par tous, notamment son utilisation intensive des smocks souples qui donnent un caractère flou et envolé à ses créations. Yiqing Yin qualifie ses vêtements d’ »armures molles » qu’elle construit en prenant compte des pleins et des vides, tout en subtilité et en transparence. Pour arriver à ce résultat, elle utilise sa matière favorite : la soie. Celle-ci est travaillée sous toutes ses formes : mousseline, gaze, tulle, jersey.
Yiqing Yin a aussi crée un parfum, Exil, en collaboration avec Givaudan. Comme elle le confiait à Donald Potard l’an passé, la notion d’exil est importante dans la vie de Yiqing Yin car cela la ramène à sa propre histoire : « la collection ça part d’un sentiment de déséquilibre et de perte de repères. J‘ai essayé de trouver une solution à ça. Un remède ou une thérapie dans le fait de retrouver un équilibre dans le déséquilibre en quelque sorte. Dans l’aveuglement ou le fait de savoir ou ne pas savoir où l’on va et d’avancer quand même de façon très instinctive comme je l’ai fait dans la vie et dans la création. »
Définitivement, Yiqing Yin apparaît comme un talent à suivre de près, autant pour ses créations que pour sa personnalité pleine de charisme.
Helen Lee
Helen Lee, une styliste shanghaienne de la résurrection.
Helen Lee est une des figures montantes de la création shanghaienne et une activiste en matière de résurrection du style du Shanghai des années 30 et 40.
Après l’obtention de son diplôme à l’école de stylisme singapourienne basée en Chine, Lasalle International Design College , Helen Lee a d’abord travaillé pendant 3 ans dans des maisons de coutures japonaises avant de créer sa propre marque de denim sur le marché très concurrentiel de la capitale nippone.
Uma Wang
Avant de lancer son label en 2005, Uma Wang, fit ses études à la China Textile University puis bien évidemment à la Saint Martins. Les designers chinois revendiquent leur savoir faire souvent acquit en Europe et tentent d’effacer cette réputation du textile bas de gamme pour prendre le chemin des couturiers internationales. Uma Wang en fait partie car elle est déjà pressente sur les Fashion Weeks de Paris, Londres, Milan et Shanghai.
Elle est connut pour son habilité à superposer différentes textures avec une grande ingéniosité et pour son style sobre mais fidèle à la rigueur des coupes. Son succès auprès de la presse internationale a fait d’Uma Wang, la designer chinoise la plus actuelle et la plus convoitée. Son urban style a déjà envahit les dressing de nombreuses clientes.
Sur salomewael.com et www.umawang.com
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