4 févr. 2012

"Les vêtements antiques?"

Dans l'Antiquité, la mode et les types de vêtements que chaque peuple utilisait, reflétaient fortement les technologies que ces mêmes peuples maîtrisaient. L'archéologie porte un grand intérêt vis-à-vis de cet aspect de la vie car les fibres de tissu et les cuirs se conservent bien à travers le temps.
(Source wikipedia ).

En Egypte:

egypte ancienne egypte  antique egypte des pharaons
Sur www.egypte-antique

Certains vêtements, parmi les costumes dans l’Égypte antique, sont communs aux deux sexes tels la tunique et la robe. Les hommes portent un pagne, le chendjit, écharpe enroulée autour des reins et retenue à la taille par une ceinture, puis vers -1425/-1405, la tunique légère ou chemisette à manches ainsi que le jupon plissé.






Le costume féminin reste permanent et inchangé durant plusieurs millénaires, modifié seulement dans quelques détails. Costume drapé, la variété d’enroulement est très grande, donnant l’impression de constituer parfois différents vêtements.

Il s’agit en fait d’un haïk, d'une mousseline souvent très fine. La robe était assez étroite, collante, une sorte de sarrau de toile unie blanche ou écru chez les femmes de basse condition, fourreau commençant sous la poitrine dans les classes supérieures, et maintenu par des bretelles nouées sur les épaules, parfois assez larges pour couvrir les seins, teintes et peintes, décorées de motif divers, imitant par exemple un plumage telles les ailes d’Isis.
Le costume royal est particulier et bien documenté, de même que les coiffes et couronnes des pharaons.
La pardalide, en peau de léopard, est l’attribut traditionnel du costume sacerdotal des prêtres.

Dans l’ancienne Égypte, le lin est le textile en usage quasi exclusif. La laine est connue, mais considérée impure, les fibres animales faisant l’objet d’un tabou ne sont que peu employées pour les manteaux et interdits dans les temples et les sanctuaires. Seules les personnes de condition aisée sont vêtues.
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Paysans, ouvriers et gens de condition modeste ne portent jamais autre chose que le pagne, le chendjit par ailleurs porté par les hommes de toutes conditions.
Les chaussures sont les mêmes pour les deux sexes, sandales de cuir tressé, ou, particulièrement pour la classe sacerdotale, de papyrus.

Le couvre-chef le plus porté est le klaft, carré d'étoffe à rayures porté par les hommes.

Les perruques, communes aux deux sexes, sont les parures de tête des classes aisées. Faites de véritables cheveux et de crins, elles comportent d’autres éléments ornementaux incorporés. Les femmes égyptiennes sont parfois représentée avec un cône de graisse parfumée sur la perruque. Contrairement à l’idée reçue, les Égyptiennes ne portaient pas de tels cônes et ces représentations ne sont en fait qu’une symbolique signifiant que la femme était parfumée.
Les têtes sont rasées, hormis la mèche de l'enfance que gardaient les enfants jusqu'à leur puberté ; les Égyptiens sont les seuls parmi les peuples de l’Antiquité à pratiquer systématiquement l’épilation. Pour eux, cela représente l’humanité par opposition à l’animalité symbolisée par les poils.

Les bijoux sont pesants et assez volumineux, ce qui dénoterait une influence asiatique. Ils sont en simple verroterie dans les classes populaires. Les bracelets sont également lourds. Les pierres les plus employées sont, outre le lapis-lazuli, la cornaline et la turquoise.
Princesse Néfert, exemple de perruque nattée
Une création particulière à l'Égypte ancienne est le gorgerin, assemblage de disques de métal porté à même la peau sur le torse ou sur une chemisette, et noué par derrière.

La pratique de l’embaumement permet de développer très tôt les produits cosmétiques et la parfumerie. Les parfums de l'Égypte, huiles parfumées, sont les plus nombreux, les plus coûteux et les plus recherchés dans l’Antiquité qui en fait grand usage. Les Égyptiens sont le peuple antique qui pratique le plus l’art du maquillage, aucun autre peuple n’aimant tant se farder. Les ongles et les mains sont également peints au henné. Seules les personnes de basse condition portent des tatouages.
Le khôl servant à souligner les yeux de noir est obtenu à partir de la galène. Le fard à paupières est fait de malachite broyée, le rouge qu’on met aux lèvres de l’ocre, produits mélangés à une graisse animale afin de les rendre compacts et de les conserver.

A Rome:

Les vêtements sous la Rome antique sont notamment la fibule, la toge, la stola, les braies.

Quelques définitions:

La fibule (du latin fibula signifiant attache):
 est une agrafe, généralement en métal, qui sert à fixer les extrémités d'un vêtement. Elle est généralement considérée comme l'ancêtre de l'épingle de sûreté. Les premières fibules apparaissent au Bronze final.

Fichier:Fibule polylobée 2.jpgFichier:Fíbula aquiliforme (M.A.N. Madrid) 01.jpg


Fichier:MMA etruscan bronze 36.jpgFichier:Fíbula de omega.jpg



La toge:

Fichier:Toga Illustration.png
La toge (du latin toga) est le vêtement des citoyens de la Rome antique, de mode étrusque, descendant de l'himation grecque ; elle s'est diffusée à l'aristocratie du monde latinisé, jusqu'en Égypte. C'est avant tout un costume d'apparat qui nécessite l'aide d'esclaves pour être drapée, tant l'ajustement est compliqué et malaisé. La différence essentielle entre l'himation grec et la toge romaine consiste dans la forme donnée à la pièce de drap qui la constitue : celle-ci est taillée en demi-cercle, tandis que l'himation est taillé en carré. Le diamètre de la toge est d'environ 6,50 m sur 2,50 m. Les historiens des mentalités pensent que la toge, n'étant maintenue que par des plis, devait obliger celui qui la portait à adopter une certaine tenue et une certaine marche, étant donné qu'au moindre mouvement brusque ou désordonné on risquait de la perdre.


Types de toge:

La toge est un vêtement essentiellement masculin, les petites filles la portaient, mais il était mal vu pour une adolescente ou une femme adulte de porter une toge, car elle était associée à la prostitution.

La toge des magistrats et des enfants: est bordée d'une bande en pourpre de Tyr, tissée sur le bord rectiligne. Les adolescents quittent la toge prétexte après seize ans, au profit de la toge virile.

Toge virile:
Toge blanche, objet d'un rite de passage pour les adolescents romains : offrande à Juventas, lors des fêtes religieuses Liberalia au Printemps. « Revêtir la toge virile » est une expression allusive fréquemment rencontrée dans les versions latines.

Pallium:
Palla sur www.mediterranee-antique.info 
Sous l'empire, la toge blanche est abandonnée à compter du ier siècle pour ne plus servir que comme vêtement cérémoniel de magistrature au Sénat, ou sombre, comme vêtement de deuil. Le pallium est le manteau drapé, plus léger, qui la remplace ; maintenu par une fibule à l'épaule droite, il ressemble à une cape enveloppante. Issu de l'himation grec, c'est un vêtement rectangulaire qui se portait  parfois à même la peau, sur une tunique ou sur un chitôn, aussi bien pour les hommes que pour les femmes (alors sur le chitôn, ou la stola).

La tunique:

La tunique (tunica) est le chiton grec ; elle descend au niveau du genou pour les hommes, et sur les chevilles pour les femmes. On distingue la tunique laticlave portée par les sénateurs et qui avait deux bandes de pourpre larges, une de chaque épaule au bas des pieds, et l'angusticlave, tunique des chevaliers, ne comportant que des bandes de pourpres étroites.

La tunique féminine s'ornait du patagium, bande décorée placée devant, du cou au bas de la tunique.
Les femmes ne portent pas la toge, sauf si elles ont été convaincues d'adultère ou si ce sont des prostituées. Pour une femme, la toge est donc une marque d'infamie. En revanche, ses vêtements traditionnels peuvent être :

le strophium, bande servant de soutien-gorge ;
la stola : tunique longue resserrée à la taille ;
la palla : grand châle rectangulaire servant de manteau, drapé sur la stola. La palla pouvait être ramenée sur la tête en guise de voile.

Braies sur www.guerriers-avalon.org
Slola
Les Romains ont utilisé plusieurs types de fibres différents pour leur lits qui n'etait pas assez doux. La laine était probablement la plus utilisée, car elle était facilement disponible et relativement facile à préparer. Le lin et le chanvre étaient également utilisés pour créer les tissus, même si leur préparation est plus compliquée que celle de la laine. Il y a des preuves qu'ils utilisaient le coton1, mais plus rarement. La soie et le coton étaient importés de Chine et d'Inde, respectivement.La soie était rare et chère et réservée aux plus riches et portée par les femmes.

Les braies: (généralement au pluriel)
sont un vêtement en forme de pantalon qui était porté par plusieurs peuples de l'Antiquité, en particulier les gaulois, ainsi qu'au Moyen Âge. « Vêtement en forme de culotte ou de caleçon, ajusté ou flottant, porté par plusieurs peuples de l'Antiquité et encore en usage dans les campagnes au Moyen Âge ».

Les Romains devaient tourner leurs fibres avec une épée manuelle. Ils utilisaient au minimum de l'alun de fer comme fixateur et on sait qu'ils utilisaient le Murex brandaris comme teinture rouge, couleur de l'empereur. Une teinture plus courante était l'indigo qui permettait d'obtenir des teintes du jaune au bleu. La garance, encore meilleur marché, permettait d'obtenir du rouge. Selon Pline l'Ancien une couleur noirâtre était préférée à une couleur rougeâtre. Le jaune, obtenu à partir de safran, était cher et était réservé aux vêtements de mariée et aux vestales. Le nombre des couleurs était donc inférieur à aujourd'hui.

Les Romains savaient obtenir du cuir souple, et du cuir dur (en le faisant bouillir) pour créer des armures. Ils savaient teindre leurs cuirs. Leurs outils ressemblaient à ceux du Moyen Âge. Ils connaissaient donc le tannage minéral.
Le cuir était également utilisé pour faire des chaussures de deux types ; les sandales et les bottes.
Les Romains employaient rarement des peaux de chèvres, de porcs ou de moutons ou d'animaux sauvages comme les cerfs. Ils préféraient utiliser le cuir des animaux les plus courants : les bovins. Le cuir plus épais et plus vigoureux était le même utilisé pour faire des semelles.

"Les codes vestimentaires étaient complexes et devaient refléter la classe sociale, le sexe et le langage de chacun."
Le nombre de vêtements portés à Rome étaient semblables à ceux portés en Grèce à la même époque à l'exception de la toge proprement romaine. Jusqu'au ve siècle av. J.‑C. la toge est uni-sexe et sans distinction de rang, à partir de cette époque il était mal vu pour une femme de porter une toge car elle était associée à la prostitution (uniquement pour les femmes). Seule la qualité de la matière distinguait les toges des riches de celle des pauvres. Les classes supérieures revêtaient des toges de la laine la plus fine dans sa couleur naturelle, alors que celles des classes inférieures étaient en tissus grossiers ou faites d'un feutre mince.
Par dessus la stola, venait la palla, une pièce de tissus oblongue que l'on pouvait porter en manteau seul ou en manteau avec capuchon, ou encore avec l'extrémité passée sur l'épaule et l'autre drapée sur le bras opposé.

La mode féminine.

Comme en Grèce, le vêtement féminin diffère peu du vêtement masculin.
Le vêtement de dessous est la tunique, la stola d'une grande simplicité, plus ou moins identique à son équivalent grec. Elle est composée de deux pièces de laine cousues ou réunies sur un des longs côtés par des fibules, ménageant des passages pour la tête et pour les bras. Elle est resserrée à la taille par une ceinture qui la fait blouser. Cette tunique est assez longue et peut descendre jusqu'aux talons (tunica talaris). Sur la tunique la femme porte une stola parfois bordée de pourpre et brodée dans le bas. Cette stola est drapée autour des épaules, ramenée un peu au-dessus de la taille et un pan est porté sur l'avant-bras gauche.
Quand elle sort, la femme drape sur la stola une palla, sorte de très grand châle couvrant les épaules et descendant jusqu'à la taille. En public, ou pour se protéger du soleil, elle peut ramener sur sa tête un pan de la palla.
Les vêtements publics sont souvent en cotonnades, importées des Indes. Vers la fin de la République les vêtements de soie, se prêtant facilement à toutes les teintures, furent plus courants.
Les Romaines portaient des sous-vêtements, simple rectangle cousu en tube et épinglé sur les épaules comme un chiton. En guise de soutien-gorge, elles portaient sur la tunique (et non pas directement sur la peau) une écharpe roulée en un cordon long et partout de même épaisseur, serrée sous la poitrine, appelée strophium.

La mode masculine.

Le vêtement de base est, pour les hommes aussi, la tunique ; elle a la même coupe que celle des femmes mais elle est un peu moins large et plus courte (elle s'arrête aux mollets). À la maison, à la campagne, l'homme ne porte que la tunique sur un subligaculum (sorte de pagne).
Il y a deux tuniques spéciales:
Le laticlave (tunica lato clauo) portant deux bandes pourpres verticales, larges pour les sénateurs, étroites pour les chevaliers (angustus clauus).
La tunique brodée (palmata) portée exceptionnellement (pour les triomphes, par exemple).
Les gens humbles, comme les esclaves, sortent en tunique, c'est souvent un vêtement de travail.
Selon la saison, on peut porter deux tuniques (ou plus) superposées.
Quand il sort, le Romain porte la toge (du verbe tegere = couvrir). Ce vêtement vient des Étrusques et symbolise la dignité du citoyen. C'est une pièce en laine, d'abord rectangulaire, puis semi-circulaire (allant parfois jusqu'à six mètres de diamètre). La draper avec élégance représente une opération longue et délicate. Elle est de couleur blanche mais jaune pour les augures.

Les vêtements d'apparat.

Le candidat à une élection porte une toge blanchie à la craie (candida). Sous l'empire apparait la mode des toges de couleurs.
Les différentes sortes de toges sont les suivantes :
La toge prétexte (toga praetexta ), toge bordée de bande de pourpre portée par les enfants jusqu'à l'âge de seize ans et les magistrats lors des cérémonies officielles.
La toge picte (toga picta ou toga palmata) toge pourpre bordée d'or portées par les Généraux lors de leurs triomphes et par l'Empereur.
La laena est une robe d'apparat de la Religion romaine portée par le Roi et les flamines lors des sacrifices.
La trabée (trabea) est une toge d'apparat. Entièrement pourpre elle est portée par les statues des Dieux et des Empereurs. Safran, elle est portée par les Augures, blanche à bande pourpre, elle est portée par les consuls lors des fêtes publiques et par les chevaliers lors des transvectio. Dépliée, elle mesure 5 mètres de long.

Les sandales.

Une sandale romaine typique (calceus ou calceolus pour les femmes) se compose d’une semelle de cuir et d'un long lacet qui s'enroule vers le haut de la jambe du porteur. Une chaussure romaine typique laisse toujours une partie du pied exposée. À partir de ces deux catégories, on a trouvé de très nombreux modèles. La plupart des modèles spécifiques de chaussures romaines proviennent de la Grèce. On suppose que les chaussures de femmes se reconnaissent par la finesse et la légèreté de leur cuir. Les Romains ont inventé les chaussettes pour leurs soldats, qui devaient combattre au nord.
La crocota est un vêtement féminin couleur safran portée par les prêtresses de Cybèle.

Les bijoux.

Les Romaines en ont toujours porté imitant en cela les femmes étrusques, elles aiment les pierres précieuses et surtout les perles et exigent des bijoux de plus en plus précieux : diadèmes, boucles d'oreilles, colliers, pendentifs, bracelets (aux bras et aux jambes).

Les fards.

Ils furent d'abord réservés aux femmes de petite vertu mais, très vite, toutes les femmes romaines les utilisèrent : fards pour les joues, les cils, le tour des yeux. Tous ces fards sont contenus dans des petits flacons appelés "pyxides".

Autres:

Fichier:Caligae from side.jpg
Les caligas sont les sandales lacées, faites de lanières de cuir, portées par les Romains. Elles remontent sur la cheville et sont généralement ouvertes au bout laissant les orteils à l'air. Celles des soldats étaient cloutées et comportaient plusieurs semelles.
Certaines étaient constituée dans une seule et même pièce de cuir découpée.
Elles sont parfaitement connues, puisque représentées sur de nombreuses statues.
De plus, les découvertes archéologiques en ont livré nombre d'exemplaires, parfois en excellent état de conservation.
Le nom de l'empereur Caligula est un sobriquet militaire, diminutif de caliga, qui signifie donc "sandalette".

La chlamyde est une draperie portée exclusivement par les hommes et originaire de la Grèce antique et plus précisément de Thessalie.
Il s'agit d'un manteau d'une seule pièce de tissu carrée ou rectangulaire et sans coutures. Cette pièce de tissu mesure généralement environ 2 mètres de longueur sur 1 mètre de large (pour aller jusqu'au genou). La longueur pouvait être supérieure à 2 mètres pour permettre à la chlamyde de descendre jusqu'à terre. Elle peut se porter seule à même le corps ou sur un chiton. Elle se différencie de l'himation (sans attache) car elle comporte une attache sur l'épaule droite ce qui laisse le bras dégagé.
La chlamyde était munie des deux côtés de pointes en forme de triangle. Le carré ou le rectangle était placé dans le dos et on ramenait les pointes en avant en les fixant sous le cou par une agrafe. Selon la fantaisie ou l’élégance les deux pointes étaient symétriques ou déplacées de côté.
Ce vêtement était principalement utilisé par les cavaliers, les voyageurs et les jeunes gens. Ces derniers le portaient d'ailleurs durant toute leur éphébie. À partir d'Alexandre le Grand, la chlamyde pourpre sert de manteau royal.
La véritable chlamyde thessalienne est extrêmement petite car lorsque les cavaliers la portaient, elle flottait au vent.
Son usage se transmet aux royaumes hellénistiques puis à l'Empire romain et à son successeur byzantin et jusqu'à la royauté franque (Clovis).

Fichier:AurigaDelfi.jpg
Le chiton est un vêtement de la Grèce antique. Tunique de lin au plissé fin, cousue sur les côtés, ceinturée à la taille, courte et sans manche pour les hommes, longue et avec manches pour les femmes, portée par les hommes comme par les femmes.
D'abord confectionné en laine dans les périodes les plus anciennes, il est ensuite fabriqué en lin et gagne alors en ampleur pour se porter avec une ceinture à la taille.
Chez les hommes, il peut couvrir la jambe jusqu'à mi-cuisse ou descendre jusqu'au pied. Il peut être orné de dessins géométriques pour les jours de fête. Il se peut se porter avec un pallium (sorte de manteau). Dans l'armée, le chiton est porté sous l'armure et est d'une couleur vive généralement bleu ou rouge.
Chez les femmes, il se porte long. On parle parfois de chiton ionique. Avec l'apparition du lin, il remplace progressivement le péplos qui n'est pas un vêtement cousu mais drapé, dont il se différencie car il ne retombe pas en plis sur la poitrine et se porte bouffant à la taille grâce à une ceinture.

L'himation est un vêtement de la Grèce antique.
Il est ample et enveloppant comme une sorte de châle. Il se porte à même le corps ou sur un chitôn. Il se drape ou s'enroule sur une épaule et ne comporte pas d'attache à la différence de la chlamyde.
L'himation était à la fin de la République le manteau habituel des Romains, car il était plus pratique que la lourde et encombrante toge ; les Romains lui ont donné le nom de pallium.

Le péplos est la tunique féminine de style dorien de la Grèce antique.
C'est une pièce rectangulaire à gros plis pliée en deux et cousue afin de former une sorte de tube cylindrique dont le haut forme un rabat sur la poitrine (parfois aussi sur les épaules). Les deux moitiés du tissu sont attachées par une agrafe sur chaque épaule. Le péplos est maintenu à la taille par une ceinture.
Il est en tissu lourd (laine en général). Il s'enfile par les pieds en glissant sous les aisselles et est toujours plus long que la taille de celle qui le porte. Il se porte parfois avec une petite cape dans la même étoffe.
Chaque année, lors de la fête des Panathénées, on offrait à Athéna un péplos brodé.
Il disparaît progressivement avec l'apparition du lin qui permet des vêtements plus amples et plus souples pour être remplacé par le chitôn qui est un vêtement cousu.

"Quelques images de vêtements antiques et historiques prélevées sur le site www.ikonet.com:  le dictionnaire visuel."









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